Les États généraux de la bioéthique se sont ouverts samedi en France. Le père Brice de Malherbe revient sur les enjeux de ce débat complexe.
Entretien réalisé par Marie Duhamel - Cité du Vatican
En France, le véritable coup d’envoi des États généraux de la bioéthique a été donné ce samedi 17 février. La Maison des associations de Rennes accueillait en effet les premiers ateliers de ces assises, officiellement lancées mi-janvier. Jusqu'au 7 juillet, une soixantaine de débats vont être organisés partout en France pour aider le gouvernement dans son discernement et lui permettre de réviser la loi de bioéthique en vigueur.
Et l’Église compte bien prendre part au débat. Les évêques de France ont publié vendredi 16 février une série de fiches de réflexion destinées à faire le point sur une dizaine de thèmes abordés : de la thérapie génique germinale à l’intelligence artificielle, en passant par le don d’organes, le dépistage prénatal ou la fin de vie.
Le père Brice de Malherbe en est un des auteurs. Nous interrogeons le co-directeur depuis 2008 du département éthique biomédicale, pôle de recherche du Collège des Bernardins, sur les enjeux de ces débats : le rêve de devenir immortel, toujours plus performants ou féconds, en dépit des obstacles naturels, grâces aux progrès techniques ; quels usages souhaitons nous faire de ces progrès, pour quelle conception de l’homme de demain. Pour le père Malherbe, le risque d’une commercialisation des corps est grand.
Entretien avec le père Brice de Malherbe
source : Marie Duhamel - Cité du Vatican Vatican News
Posté le : 20/02/2018