Au terme de la prière de l’Angélus, le Pape François s’est exprimé au sujet de la situation en Syrie, dans un contexte d’aggravation des combats autour de Damas
Cyprien Viet - Cité du Vatican
Après sa méditation de l'Angélus, le Pape François, depuis la fenêtre du Palais apostolique, a expliqué que ces derniers jours, ses pensées se sont souvent dirigées vers la «Syrie aimée et martyrisée, où la guerre s’est intensifiée, spécialement dans la Ghouta orientale. Ce mois de février a été l’un des plus violents en sept ans de conflit, avec des centaines, des milliers de victimes civiles, des enfants, des femmes, des personnes âgées», a-t-il rappelé. «Des hôpitaux ont été frappés ; les gens ne peuvent plus se procurer à manger… Tout ceci est inhumain. On ne peut pas combattre le mal avec un autre mal. Et la guerre est un mal», a martelé le Pape François.
Il a donc lancé «un appel pressant pour que la violence cesse tout de suite, qu’un accès soit donné à l’aide humanitaire, nourriture et médicaments, et que les malades et les blessés soient évacués. Prions Dieu pour que ceci advienne sans délai», a lancé le Pape avant de marquer, avec la foule, un temps de silence et de réciter un Ave Maria.
Les combats ont fait plusieurs centaines de morts cette semaine, avec des bombardements massifs menés par l’armée gouvernementale sur la Ghouta, et des tirs rebelles sur Damas, qui ont également fait des victimes. Samedi a toutefois été votée une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, appelant à un cessez-le-feu afin de permettre le passage de convois humanitaires. La Russie, alliée du gouvernement de Damas, a voté pour cette résolution, ce qui laisse espérer une réelle accalmie sur le terrain.
source : Cyprien Viet - Cité du Vatican Vatican News
Posté le : 27/02/2018